Nantes – Contribatelier #2 à la médiathèque de Rezé

Pour ce deuxième Contribatelier nantais, nous avons investi la Galerie de la médiathèque de Rezé, en ce 29 février d’année à 366 jours ! Et en parlant de chiffres, nous étions plus de 25 à y participer, dans une ambiance studieuse et joyeuse. La médiathèque étant ouverte au public, cela a suscité la curiosité de certaines personnes venues emprunter des DVD ou jouer aux jeux vidéo. 
Nous avons commencé par un tour des prénoms/pronoms/pourquoi vous êtes là et avons enchaîné sur la création de 4 pôles thématiques :

  • De la cartographie avec OpenStreetMap ;
  • La traduction de l’anglais au français de Tails, un système d’exploitation sur clé USB protecteur de la vie privée ;
  • La poursuite du recensement de contributions non-techniques à la culture libre
  • Une nouvelle discussion autour de la réanimation de Duchesse, un CHATON nantais.

Rien de mieux pour raconter ce qui s’est passé que de laisser la parole aux personnes qui ont animé ces différents pôles !

Cartocontributions avec OpenStreetMap, par Gilles

Les contributeur·ice·s avancé·e·s présent·e·s ont répondu aux questions sur les usages de la carte, les différents outils de contribution et les possibilités de réutilisation des données. 
Pour les usages de la carte, les sites suivants ont été présentés : 

Pour les outils de contribution, des outils variés ont été abordés :

Les contributeur·ice·s débutant·e·s et avancé·e·s ont pu mettre à jour la carte par rapport aux sujets d’intérêt de chacun·e : les commerces et arrêts de bus proche de leur lieu d’habitation, les lieux dits autour du Landreau, les lignes de bus départementales du réseau Aléop, le nouveau skatepark de Rezé, …

Do you speak vie privée?, par Chre

Quatre personnes sont passées sur le pôle « traduction anglais/français du site Web de Tails ». Une personne pour information, et les trois autres où les principes ont pu être présentés et expliqués. Cela s’est fait sur une deuxième partie d’atelier, personne n’étant venu dans un premier temps.Clairement, cet atelier a besoin d’être peaufiné et organisé, c’était une première un peu désorganisée ! La discussion montre aussi un pré-requis de connaissance du contenu du site Web de Tails, et même sans doute un peu de connaissance de Tails et de son fonctionnement. J’essaierai de proposer à nouveau cet atelier, un préparant un support de présentation, et de prévoir un coin calme pour discuter tranquillement.
Super ambiance et plein de monde à ce contrib’atelier, j’ai beaucoup apprécié. Et j’ai enfin pu commencer à apprendre à contribuer à OpenStreetMap, merci Gilles <3

Contribuer comment ? par tcit et MeTaL_PoU

Pour contribuer, encore faut-il savoir par où commencer ! Le but de ce pôle est justement de recenser des contributions non-techniques à la culture libre. Nous avions déjà commencé à ébaucher le contenu lors du premier Contribatelier, et nous étions six personnes à poursuivre ce travail. Nous nous sommes interrogé·e·s notamment sur la façon de rassurer les personnes quant à leurs pré-requis et avons commencé à rédiger certaines présentations et tutoriels de contribution. 
Les contenus suivants ont été réfléchis : le projet Common Voice, les versions audio d’articles Wikipédia, la traduction de projets libres et contributifs (comme Open Food Facts, Exodus Privacy et Tails), ainsi que les contributions à OpenStreetMap au sens large. Nous comptons continuer à élargir cette liste lors des prochains Contribateliers et trouver le meilleur moyen de présenter ces idées de contributions. Affaire à suivre, donc !

Un premier bout de chaton, Thibault

Un chaton ça peut avoir l’air mignon, mais ça a vite fait de vous faire des nœuds au cerveau ! Derrière un service en apparence simple et déjà existant, les problématiques d’hébergement peuvent vite prendre de l’ampleur si on ne fait pas attention à sortir du moule technique qui nous appelle. Pendant ce Contribatelier, nous nous sommes particulièrement concentré⋅e⋅s sur l’image du chaton, les moyens de se faire connaître, de mesurer la demande autour des services, et comment donner envie à d’autres personnes de nous rejoindre. Nous avons également abordé les aspects un peu plus juridiques, et décidé de commencer tout petit avec l’hébergement d’un wiki pour nous organiser. C’est simple, mais c’est déjà un premier service pour se lancer !

Nantes – Contribatelier #0

Comment en est on venu·e·s à monter cette première rencontre ?

Un premier appel pour identifier toutes les personnes motivées pour monter un contribatelier avait été très relayé mais peu soutenu. Manifestement, Nantes recelait beaucoup d’énergies pour contribuer, mais il lui manquait la petite étincelle. Une réponse est arrivée quelque temps après l’appel, pour proposer de co-organiser les contribateliers. Il serait finalement temps de passer à l’action !

Un second appel a donc été lancé sur le Fediverse. Il a été très rapidement repartagé, et quelques personnes se sont montrées intéressées pour participer. Le Framateam des contribateliers nous a permis de créer un canal dédié à notre chère ville, et de commencer à discuter un peu. Tout le monde a pu exprimer ses sensibilités, jusqu’à ce qu’il soit décidé de se rencontrer physiquement pour mieux faire connaissance.

Apprendre à se connaître

Commencer à contribuer ensemble quand on ne se connaît pas, c’est loin d’être évident. Le format qui a émergé très rapidement sur Framateam a été celui d’un verre, et d’un repas ensuite pour celles et ceux qui le voulaient. Il ne s’agissait donc pas d’un atelier de contribution classique, mais plutôt d’une prise de contact au Totum, le 03/01 à 19:30. La séance s’est ouverte par un tour de table, afin que toutes les personnes puissent exprimer ce qu’elles veulent faire, ce qu’elles savent faire, et ce qu’elles attendent des Contribateliers.

Qu’est-ce qui nous rassemble ?

Ce tour de table a été l’occasion de découvrir tout le monde. Une bonne surprise pour un environnement orienté logiciel libre : la majorité des personnes présentes n’était pas orientées « technique ». La totalité d’entre nous sont des utilisateur·ice·s de logiciels libres, tous souhaitent contribuer aux logiciels que nous utilisons, mais la tâche peut être décourageante : beaucoup ne savent pas forcément par quel côté prendre les contributions, comment contribuer, et pensent avoir besoin de soutien et d’un environnement positif pour contribuer ensemble. Finalement, il apparaît assez naturellement que tout le monde n’a pas la même vision de comment contribuer.

Différents types de contributions

Les aspirations de notre chouette assemblée peuvent se classer en cinq catégories principales.

  • Contributions à un logiciel lui même : par le biais de retours d’utilisatrices et utilisateurs et de tests qualité, par le biais de traductions, éventuellement de code, par le biais de contributions du point de vue de l’ergonomie et l’attractivité qui sont des points faibles courants des logiciels libres
  • Contribution à des communs : réduire le biais de genre sur Wikipedia, création de contenus sous licence copyleft (articles, photos, autres), contributions à OpenStreetMap (les cartes créées par des contributeur·ice·s bénévoles), analyse de trames réseau envoyées par les appareils (via PiRanhaLysis)
  • Sensibilisation du grand public aux problématiques qui nous animent
  • Sensibilisation des associations aux enjeux d’un enfermement chez les GAFAM
  • Mise en place de moyens d’émancipation du public, notamment en ressuscitant un CHATONS local : Duchesse

À qui parle-t-on finalement ?

Nous devons définir précisément notre cible. Maiwann disait « quand on s’adresse à tout le monde, on ne s’adresse à personne ». Il nous reste donc quatre cibles à définir.

  • La cible des contribateliers, c’est à dire qui nous souhaitons faire venir en atelier pour contribuer tous ensemble
  • La cible de nos opérations de sensibilisation du grand public
  • La cible de nos opérations de sensibilisation des associations
  • La cible que nous souhaitons aider à s’héberger chez un CHATONS

En fonction de ces cibles, nous pourrons affiner quelles sont les entités avec qui nous pourrions travailler (par exemple, l’école de design, des IUT ou des écoles d’ingénieur·e·s)

Comment nous y prendre ?

Il existe un format aujourd’hui dont nous souhaitons nous inspirer. Nous souhaitons nous retrouver en un même lieu et nous regrouper en pôles thématiques de contribution : par exemple un pôle de contributions à Wikipédia, un pôle de relevé de trafic réseau pour savoir à qui son téléphone parle, et un pôle pour tester Funkwhale et faire des retours sur son ergonomie.

Nous souhaitons faire très attention à plusieurs points dont la manière dont les gens sont accueillis : il est très important pour nous que les curieu·se·s comme les membres aguerris se sentent pris·e·s en charge dès leur arrivée et intégré·e·s à nos efforts. Un binôme d’organisatrices et organisateurs aura la responsabilité de l’atelier, avec d’éventuels responsables d’animation pour dynamiser les pôles.

Afin de permettre à toutes et tous de pouvoir être accueilli·e·s dans un environnement bienveillant et respectueux, nous allons mettre en place un code de conduite permettant d’afficher un message clair et d’agir en cas de comportement problématique. Nous avons parlé d’avoir à chaque contribateliers plusieurs personnes en charge de cet aspect.

Cet effort s’articule avec un autre point important : faire très attention à notre communication externe. Si nous voulons être accueillant·e·s pour les personnes qui viennent en atelier, nous voulons faire preuve d’ouverture et d’engagement dès l’espace numérique pour les personnes qui s’intéressent à nous. Ceci passe par un soin dans notre manière de communiquer, de garder nos informations à jour, et ne surtout pas laisser l’impression d’abandon s’installer alors que les ateliers sont actifs.

C’est le Framateam qui servira à maintenir le contact au fil du temps pour se concerter, pour dialoguer sans avoir besoin de se retrouver physiquement. C’est par ce biais que nous allons décider de quel pôle sera mis en place lors de quel atelier. Pour en parler, rejoignez-nous !

Les communications extérieures sur les réseaux sociaux se feront quant à elles via nos comptes Mastodon et Twitter pour présenter le programme, et appeler aux contributions.

Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?

Maintenant on contacte les lieux que nous avons identifiés pour planifier des ateliers chez eux, en privilégiant ceux ouverts au public pour plus facilement attirer du public, on définit un agenda indiquant les dates de chaque pôle des contributions, on communique, et on s’y met ! Et dans quelques mois on fait le bilan. Venez façonner votre avenir numérique avec nous !